Ils aimeraient comprendre comment préserver les espèces marines en limitant le trafic de contrebande de certaines espèces maritimes. Ce projet est pluridisciplinaire , en histoire géographie avec M. Guérin ils ont travaillé sur le commerce maritime international, en SVT avec M^me Coléou et avec la professeure documentaliste, M^me Person Kerdodé, ils ont fait des recherches sur onze espèces menacées parmi lesquelles les tortues, les hippocampes, les requins, les ormeaux.

Des recherches qui les avaient inspirées en Français avec M^me Pellé pour rédiger quelques vers, en s’inspirant des fables de La Fontaine.

Les Mathématiques avec M^me Prigent s’expriment également dans ce projet : après avoir construit des roses des vents pour le planisphère réalisé en Géographie, les élèves se sont attelés à schématiser chacune des espèces étudiées en mettant en évidence des éléments géométriques tels que les polygones, les cercles, les paral-lèles, la symétrie, … , confrontant ainsi les perceptions de chacun sur les diverses représentations d’un même animal.

En classe, les élèves avaient rédigé des questions sur le trafic des espèces et c’est lors de notre échange avec Anne Choquet qu’ils ont obtenu leurs réponses. Ainsi, ils ont pu découvrir le métier de juriste en affaires maritimes, comprendre le rôle des délégations qui se réunissent chaque année pour discuter et décider des règles qui seront acceptées par les 54 pays qui sont représentés lors de ces grandes réunions, dans le cadre du commerce maritime et de la préservation de la faune des océans.

Quant au braconnage, il n’a presque plus de secret pour les élèves, en effet, ils savent désormais qu’il faut souvent faire preuve de patience et de coopération entre l’état et les bateaux de la marine nationale, les contrôleurs de pêches, les associations vouées à la protection de la faune marine pour arrêter et saisir des bateaux de braconniers.

Même si les conditions sont particulières, les projets se poursuivent au collège Antoine de St Exupéry. Les élèves et les enseignants s’adaptent, les nouvelles technologiques nous permettent de créer des échanges à distance même si nous ne maitrisons pas tout car avec le numérique, il existe toujours des surprises…des ajustements de dernière minute. Nous espérons pouvoir échanger de vive voix avec Anne Choquet au printemps et nous croisons les doigts pour aller participer aux journées des JRASE, en partenariat avec Océanopolis fin mai, début juin et découvrir les autres projets des établissements.

L’équipe du projet des JRASE 2020-2021 M^me Coléou- M^me Pellé- M^me Prigent- M Guérin.

En PJ : retrouvez un résumé du contenu de la visioconférence.