Participation aux Jeunes reporters des Arts des sciences et de l’environnement.

Cette année encore, le collège Antoine de Saint Exupéry de Lesneven a mené un projet autour de l’océan, la problématique était de comprendre comment le peuple Vezo vit de l’océan tout en le respectant. Tout au long de l’année, les élèves de 6e 4 ont échangé avec Francis Veriza, chercheur à Madagascar . Jeudi 2 juin, lors de la présentation, Raphaël et Yohann ont expliqué aux autres écoles présentes dans l’auditorium d’Océanopolis que Francis avait longuement échangé avec eux sur la pêche traditionnelle des Vezo, ce peuple qui pêche pour se nourrir. « Il nous a aussi raconté que malheureusement, leur mode de vie a changé à cause de la mondialisation, qu’il y avait aussi de la surpêche et que malgré les aires marines mises en place, l’équilibre n’était pas encore rétabli. »

En français avec Mme Pellé, c’est à partir du récit de l’Odyssée ainsi que de l’étude de deux tableaux qu’ils ont créé une pièce de théâtre. Cette pièce a permis à chaque élève de s’exprimer sur scène : un grand moment pour tous, avec de l’appréhension mais des sourires et de la fierté de représenter le collège sur scène. Le stress, ils ont appris à le gérer avec Mme Bourhis en EPS, et ils ont également mis en place une chorégraphie se terminant par la représentation du drapeau malgache.

Au cours de la journée, les élèves ont visité le pavillon polaire et le tropical (la journée était trop courte, hélas, pour profiter du pavillon Bretagne). Dans le pavillon événementiel, ils ont pu voir les travaux artistiques faits en mathématiques avec Mme Prigent autour du drapeau malgache, les pirogues en origami. Sans oublier les pirogues en matériaux de récupération dont les plans avaient été réalisés en histoire-géographie avec M. Guérin, pirogues construites grâce aux conseils d’Olivier Jollé de Plouvien, venu au collège nous donner un coup de main bien précieux.

Coté scientifique, en SVT avec Mme Coléou, les recherches se sont portées sur certaines espèces malgaches comme les concombres de mer, les raies… Recherches qui ont abouti à la construction de fiches d’identité numériques puisque la technologie a également trouvé sa place dans ce projet. Bien évidemment, il y a eu de nombreuses discussions autour des espèces, des techniques de pêche pour comprendre ce qu’est la surpêche, la mondialisation, les élèves ont pu découvrir et comprendre les actions mises en place pour limiter les effets négatifs comme la présence des aires marines protégées. L’équipe qui accompagnait la classe pense déjà au futur projet car « nous savons tous que ce genre de projet demande du temps, de l’énergie, des échanges et de la cohésion mais il est si enrichissant pour tous que nous espérons le faire perdurer en mêlant encore plus de disciplines » .

Maëla COLEOU - SVT